«Afin de respecter mon engagement solennel de protéger les Etats-Unis et son peuple, les Etats-Unis vont se retirer de l'accord de Paris sur le climat», a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse très attendue à Washington le 1er juin, confirmant des rumeurs relayées par la presse depuis la veille.
Le président américain a ajouté qu'il ne «voulait rien qui puisse se mettre en travers» de son action pour redresser l'économie de son pays. Il a donc assuré que Washington cessait le jour-même d'appliquer l'accord de Paris.
Le locataire de la Maison Blanche a précisé qu'il était prêt à négocier un nouvel accord plus avantageux pour les Etats-Unis et n'a donc pas exclu de retourner dans le traité, «à condition qu'il soit équitable». Selon lui, l'accord actuel n'est pas assez contraignant pour la Chine et l'Inde.
J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris
Il estime en outre que dans ses dispositions actuelles, le traité menace 2,7 millions de d'emplois aux Etats-Unis d'ici 2025. Le président américain a lourdement insisté sur les effets néfastes que l'accord aurait sur l'économie américaine, expliquant avoir été élu «pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris».
«Le retrait de l'accord de Paris est dans l'intérêt économique des Etats-Unis et n'aura pas d'impact sur le climat», a-t-il assuré.
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