«Les sanctions pourront être levées quand la Russie remplira ses engagements. Toutefois nous sommes prêts à prendre des mesures restrictives supplémentaires contre la Russie si nécessaire», peut-on lire dans la déclaration finale du sommet du G7 à Taormine, en Sicile, révélée le 27 mai.
Le communiqué se poursuit sur un ton particulièrement virulent : «Nous soulignons la responsabilité de la fédération de Russie dans le conflit [ukrainien] et le rôle qu'elle doit jouer pour restaurer la paix et la stabilité.»
Les sept pays du sommet ont par ailleurs réitéré leur condamnation du rattachement de la Crimée à la Russie en 2014, après un référendum d'autodétermination dans la péninsule. Moscou avait été suspendu du G8 après le rattachement.
Des sanctions économiques avaient été prises la même année pour l'implication présumée de la Russie dans le conflit est-ukrainien.
Moscou a toujours fermement démenti les accusations occidentales selon lesquelles elle soutiendrait les rebelles, qui contestent le pouvoir des autorités ukrainiennes dans l'Est du pays.