«Détenu pendant sept ans sans charges pendant que mes enfants grandissaient et que mon nom était traîné dans la boue. Je ne pardonne pas et n'oublie pas», a tweeté le 19 mai le célèbre lanceur d'alerte, Julian Assange.
Plus tôt dans la journée, le procureur général de Suède avait annoncé que les poursuites pour viol qui visaient le fondateur de WikiLeaks étaient abandonnées.
Alors que Julian Assange a toujours clamé son innocence, la plaignante a maintenu ses accusations, se disant «choquée» de la décision de la justice suédoise, par la voix de son avocate.
Dans la foulée, la police britannique a annoncé que le lanceur d'alerte serait arrêté s'il quittait l'ambassade d'Equateur à Londres, où il vit depuis 2012. Londres n'a toutefois pas révélé si elle avait reçu une demande d'extradition de la part de Washington.
Julian Assange fait l'objet d'une enquête aux Etats-Unis depuis 2010 pour avoir publié sur le site de son organisation des milliers de documents confidentiels américains.
Il devrait s'exprimer plus tard dans la journée du 19 mai depuis l'ambassade d'Equateur au sujet de la décision de la justice suédoise.