«Nous n'intensifions pas notre rôle dans la guerre civile syrienne, mais nous défendrons nos troupes si certains prennent des mesures agressives contre nous», a affirmé le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis dans une brève déclaration, alors qu'il recevait le ministre suédois de la Défense Peter Hultqvist au Pentagone.
Les Etats-Unis ont bombardé le 18 mai un convoi de forces pro-gouvernementales près de la frontière jordanienne, après avoir jugé qu'elles menaçaient la sécurité de soldats américains et de rebelles syriens alliés de la coalition se trouvant à At Tanf, en Syrie.
At Tanf abrite un camp utilisé par les forces spéciales américaines et britanniques pour former des rebelles syriens se battant contre le groupe Etat islamique.
Un responsable américain a expliqué que le convoi bombardé était «probablement» un convoi de milices chiites.
Les Etats-Unis et la coalition ne bombardent pas les forces pro-gouvernementales, à l'exception du bombardement de la base aérienne syrienne d'Al-Chaayrate, début avril, dans la foulée d'une attaque chimique imputée par Washington à Damas. La Russie a condamné la frappe, estimant que les Etats-Unis n'avaient livré aucune preuve tangible pour étayer leurs accusations.
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