Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas mâché ses mots. «A mon avis, nous sommes en train de franchir une ligne rouge. Et pour moi, le temps est venu d'assassiner Assad. C'est aussi simple que cela», a déclaré le 16 mai Yoav Galant, ministre du Logement du gouvernement de Benjamin Netanyahou.
«La réalité de la situation en Syrie est qu'ils sont en train d'exécuter des gens, en menant des attaques chimiques contre eux, et maintenant, ils brûlent leurs cadavres, quelque chose que nous n'avons pas vu en 70 ans», a assuré le ministre en référence à l'Holocauste.
Et de poursuivre, toujours avec la même assurance : «Quiconque assassine un peuple et brûle les corps des victimes n’a pas sa place dans ce monde», avant d'accuser finalement le président Assad de perpétrer un «génocide» contre les Syriens.
Ces accusations font suite aux allégations américaines concernant l'existence présumée de fours crématoires visant à faire disparaître les corps d'individus exécutés arbitrairement par les forces loyalistes syriennes. Ces accusations ont cependant été balayées par Damas.
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