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Hormis quelques exceptions, Trump n'a pas perçu de revenus russes, selon ses avocats

Les feuilles d'impôts des dix dernières années du président américain Donald Trump ne révèlent pas de revenus versés par des entités russes – sauf exceptions – ont assuré les avocats du président, dans un courrier rendu public le 12 mai.

«Avec quelques exceptions, vos déclarations fiscales ne montrent aucun revenu de sources russes», ont écrit au président Donald Trump les avocats Sheri Dillon et Willima Nelson, du cabinet Morgan, Lewis & Bockius basé à Washington, dans un courrier daté du 8 mai et rendu public le 12. 

Les avocats du président américain citent seulement trois cas de transactions ayant généré des revenus venant de source russe. En 2013, le concours de Miss Univers, propriété de Donald Trump, a été organisé à Moscou. Il a rapporté au total en devises étrangères 12,2 millions de dollars, dont une partie substantielle attribuable à l'événement de Moscou.

En 2008, la société Trump Properties a vendu un bien immobilier en Floride à un milliardaire russe pour 95 millions de dollars.

Enfin, au cours de ces dix dernières années, la Trump Organization a aussi vendu des biens ou des services à des Russes, comme des chambres d'hôtel, des appartements ou des produits de la marque Trump.

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Les avocats précisent qu'aucune dette due par Donald Trump ou par la Trump Organization à l'égard de créanciers russes ne figurent dans les déclarations d'impôts du président américain, ni aucun intérêt versé par le président ou son conglomérat à des créanciers russes. Aucun placement en actions par des entités ou des personnes russes dans des entités contrôlées par Donald Trump ou la Trump Organization, n'ont été découverts par les avocats.

Dans une interview avec la chaîne NBC diffusée le 11 mai, Donald Trump avait cité cette lettre et affirmé : «Hormis ces exceptions, je n'ai rien à voir avec la Russie».

La publication de cette lettre survient après le limogeage le 10 mai du chef du FBI, James Comey, qui enquêtait sur une éventuelle collusion entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et le gouvernement russe, lors de la présidentielle américaine de 2016.

La Maison Blanche assure que le renvoi de James Comey est dû à sa mauvaise gestion de l'enquête sur les emails d'Hillary Clinton et non à l'enquête du FBI sur une ingérence de Moscou lors de la campagne présidentielle de 2017.

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