En reportage avec son traducteur près de la mairie de Séoul où les soutiens de la présidente sud-coréenne déchue Park Geun-hye campent, un journaliste de Ruptly a été attaqué par un groupe d'ultra-nationalistes armés de bâtons.
L'équipe était dans le camp depuis à peine cinq minutes quand elle a été approchée par trois hommes, dont deux portaient des équipements militaires, a expliqué le journaliste.
Ils furent alors interrogés sur les raisons de leur reportage et se virent demander d'effacer les bandes vidéos déjà filmées par leur équipe.
«A la suite de mon refus d'accéder à leur demande... Nous n'avons même pas eu le temps de nous rendre compte de la situation car quelques secondes plus tard une vingtaine de manifestants nous sont tombés dessus», a-t-il déclaré.
Nombre des soutiens de la présidente déchue Park Geun-hye qui ont participé à l'attaque étaient armés de bâtons, a-t-il assuré.
«Ils hurlaient des insultes et ont commencé à essayer de frapper ma caméra. Alors que j'essayais de fuir, ils ont partiellement réussi à endommager mon équipement, et à causer plusieurs ématomes sur mes bras», a-t-il ajouté.
Aucun policier n'étant dans les environs, de simples passants sont intervenus pour mettre un terme à l'agression.
Park Guen-hye avait été contrainte à la démission en mars dernier suite à sa mise en cause dans une affaire de corruption ayant provoqué une forte mobilisation populaire, causé plusieurs grandes manifestations et entraîné une procédure de destitution parlementaire.
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