Le chef de l'EI-Khorasan (EI-K), la branche locale de l'Etat islamique en Afghanistan, a été tué le 27 avril lors d'un raid américain, ont annoncé les autorités afghanes et américaines le 7 mai au soir. Le Pentagone a affirmé que «plusieurs autres responsables de haut rang» de l'Etat islamique avaient également été tués ainsi que 35 combattants au cours de ce raid dans le sud de la province de Nangarhar, à la frontière avec le Pakistan.
Deux soldats américains ont eux aussi été tués dans l'opération.
Le patron des forces américaines à Kaboul, le général John Nicholson, s'est félicité d'un «nouveau pas important dans notre campagne résolue pour anéantir l'EI-K en 2017». «Nous estimons que plus de 500 combattants ont été tués depuis début mars», a affirmé le 8 mai à l'AFP le capitaine Bill Salvin, au QG des forces américaines à Kaboul.
Abdul Hasib avait pris le commandement du groupe en juillet 2016 après la mort de son prédécesseur, Hafiz Saeed, lui-même tué dans un bombardement américain, a expliqué à l'AFP l'analyste Ahmad Saeedi. «Hasib était une figure obscure, inconnue de la population, aucune photo n'a jamais circulé. Sa mort ne fera aucune différence, un autre commandant va être désigné», a estimé l'analyste.
L'armée américaine avait largué le 13 avril la plus puissante bombe conventionnelle de son arsenal sur des positions de l'EI dans le district d'Achin, faisant, selon son bilan, 96 tués parmi les terroristes.
La méga-bombe GBU-43 avait visé un vaste réseau de grottes et de tunnels, sans anéantir la résistance des djihadistes.
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