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L’Arabie saoudite et Israël au menu de la première tournée à l'étranger de Donald Trump

Le président américain Donald Trump a annoncé le 4 mai qu'il se rendrait à la fin du mois en Arabie saoudite, en Israël et au Vatican pour ses premiers voyages à l'étranger depuis qu'il est arrivé à la Maison Blanche, le 20 janvier dernier.

Arabie saoudite, Israël, Vatican : trois étapes avant la participation de Donald Trump, déjà annoncée, aux sommets de l'OTAN à Bruxelles le 25 mai et du G7 en Sicile, dès le lendemain. Le président américain a fait un choix lourd de sens pour sa première tournée à l’étranger. Le 45e président des Etats-Unis se rendra en effet chez deux des plus fidèles alliés de l’Amérique.

De grandes ambitions diplomatiques

«Mon premier déplacement à l'étranger en tant que président des Etats-Unis sera en Arabie saoudite, puis en Israël, puis dans un endroit que mes cardinaux aiment vraiment beaucoup : Rome», a déclaré Donald Trump dans les jardins de la résidence présidentielle, le 4 mai.

Le locataire de la Maison Blanche a exprimé récemment son optimisme sur la possibilité d'aboutir à un accord de paix au Proche-Orient, objectif sur lequel ses prédécesseurs ont échoué.

Il a aussi déclaré qu'il «commencerait par une réunion vraiment historique en Arabie saoudite avec des dirigeants de tout le monde musulman», précisant que la monarchie wahhabite était la gardienne des deux sites les plus sacrés de l'islam.

«C'est là que nous commencerons à bâtir les nouvelles fondations de la coopération et du soutien de nos alliés musulmans pour combattre l'extrémisme, le terrorisme et la violence, et à préparer un avenir plus juste et plus optimiste pour les jeunes musulmans de ces pays», a précisé Donald Trump.

Un crochet en territoire palestinien ?

A partir de l'Arabie saoudite, Donald Trump se rendra en Israël, laissant ouverte la possibilité de s'arrêter en Cisjordanie occupée.

Donald Trump avait reçu le 3 mai pour la première fois le président palestinien Mahmoud Abbas à la Maison Blanche, avec l'ambition de mettre un terme au conflit israélo-palestinien.

«Honnêtement, c'est peut-être moins difficile que ce que les gens pensent depuis des années», avait-il dit à propos de ce dossier délicat.

Enfin, le Vatican a confirmé que le pape François recevra Donald Trump le 24 mai.

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