«Les menaces que j’ai reçues sont anonymes, assez peu spécifiques. J’en vois sur Twitter, sur les réseaux sociaux, mes collègues en ont aussi reçues. […] Mais j’espère que mon article, malgré tout, sera lu par de nombreuses personnes», a confié Marcello Ferrada de Noli, fondateur de l’ONG Swedish Doctors for Human Rights (SWEDHR), à la chaîne Rossiya 24, le 12 avril.
Le responsable humanitaire faisait référence à un article publié début mars dans le magazine The Indicter par l’organisation suédoise, qui analyse les violations des droits de l’Homme et les crimes de guerre.
Dans le papier, les SWEDHR assuraient qu’une vidéo des Casques blancs montrant un enfant soigné après une attaque chimique, avait été tronquée. Selon l’organisation, on y verrait notamment un médecin réaliser une injection intraveineuse avec une seringue vide.
Financés par des donations et des gouvernements occidentaux, les Casques blancs se présentent comme une organisation secourant les civils dans le cadre du conflit syrien.
Les autorités syriennes accusent néanmoins ce groupe de collaborer avec les terroristes islamistes dans le pays. En outre, d'après Vanessa Beeley, journaliste et chercheuse indépendante, les Casques blancs ne sont déployés que dans «les régions contrôlées par les terroristes» auxquels «ils fournissent des soins médicaux» et «acheminent des équipements par la Turquie».