«Peu après sa victoire, j’ai noté que tout dépendrait [de savoir] à quel moment les promesses électorales de Trump seraient rompues par la machine de pouvoir existant. Cela n’a pris que deux mois et demi», a lancé Dmitri Medvedev sur Facebook.
Qualifiant les frappes américaines sur une base militaire syrienne d’illégales, le Premier ministre russe a ajouté que les actions de Washington avaient été «à deux doigts de causer un affrontement militaire avec la Russie».
Au lieu de mener «une bataille conjointe contre le plus gros ennemi, Daesh, l’administration Trump a prouvé qu’elle allait férocement combattre le gouvernement légitime de Syrie», a-t-il poursuivi.
Le 7 avril, les Etats-Unis ont bombardé la base syrienne d'Al-Chaayrate en représailles à une attaque chimique présumée dans la province d’Idleb. Sans attendre les résultats de l'enquête menée sur cette attaque par les Nations unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Washington a accusé le gouvernement de Bachar el-Assad d'utiliser des armes de destruction massives.
Damas a pour sa part expliqué que l’armée syrienne avait bombardé un dépôt d’armes chimiques appartenant à des combattants djihadistes.
Washington a indiqué avoir prévenu Moscou de l'imminence de son bombardement afin d'éviter des victimes russes, une allégation qui a été démentie par le président de la Commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération de Russie, Victor Ozerov.
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