«L’enquête a identifié l’homme responsable de l’explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg. Il s’agit d’Akbarjon Djalilov, né le 1er avril 1995», a déclaré la porte-parole du Comité d’enquête russe Svetlana Petrenko.
«De plus, les enquêteurs ont retrouvé les empreintes génétiques d’Akbarjon Djalilov sur la mallette contenant les explosifs laissée à la station Plochtchad Vosstania», a-t-elle poursuivi.
Plus tôt dans la journée, le porte-parole du Comité à la sécurité nationale de la République kirghize, Rakhat Saoulaïmanov, avait déjà fait savoir qu’il était probable que l’auteur de l’attentat qui a eu lieu dans le métro de Saint-Pétersbourg le 3 avril ait été «un citoyen russe d’origine kirghize». Il avait aussi ajouté que les services kirghizes collaboraient avec leurs homologues russes dans le cadre de l'enquête.
Le 3 avril, en début d'après-midi, une explosion a eu lieu dans un wagon du métro de Saint-Pétersbourg. 14 personnes sont décédées et des dizaines d'autres ont été blessées. La déflagration, éventrant la carcasse de la voiture, s'est produite entre deux stations : Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institut, sur une ligne très fréquentée de la deuxième ville de Russie.
Le Comité d'enquête russe a annoncé avoir ouvert une enquête pour acte terroriste, précisant néanmoins que toutes les autres pistes seraient examinées.
Dans la matinée du 4 avril, le nom d'Akbarjon Djalilov avait déjà été évoqué dans les médias, où il était désigné comme l’auteur présumé de l’attentat. Des photographies permettant de l'identifier ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
D’après un journal en ligne russe, Fontanka, Akbarjon Djalilov résidait depuis six ans à Saint-Pétersbourg. Il avait, au cours cette période, changé plusieurs fois de passeport.
Dans la nuit du 3 au 4 avril, une source des services de sécurité russe citée par RIA Novosti avait affirmé que le «corps d'un ressortissant d’Asie Centrale» avait été retrouvé à l'épicentre de l'explosion, sans pour autant le qualifier de «kamikaze».
Lire aussi : Russie : ce que l'on sait de l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg
Plus tôt, un autre nom, celui d’un citoyen kazakh, Maxime Arichev, né en 1996, avait circulé dans les médias. Mais ces suppositions ont rapidement été démenties par Astana.