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Deuxième journée de deuil à Saint-Pétersbourg après l'explosion dans le métro

Saint-Pétersbourg pleure ses morts après l'explosion d'une bombe entre deux stations de métro. 14 personnes ont perdu la vie et plus de 62 blessés sont à déplorer. Le «kamikaze» auteur de l'attaque serait originaire du Kirghizstan.

Mercredi 5 avril

Les enquêteurs ont retrouvé la maison où habitait l’auteur présumé de l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg. La porte-parole du Comité d’enquête, Svetlana Petrenko, a déclaré que des dahscams avaient enregistré le moment où Akbarjon Djalilov quittait le bâtiment avec une mallette et un sac à dos.

«Des perquisitions ont été menées à son domicile», a-t-elle poursuivi.

La tour Eiffel est éteinte mardi soir à minuit en hommage aux victimes de l'attentat suicide qui a frappé lundi le métro de Saint-Pétersbourg (Russie).

Mardi 4 avril

Dresde illumine le Palais de la Culture aux couleurs du drapeau russe en hommage aux victimes de Saint-Pétersbourg. 

La tour Eiffel sera éteinte mardi soir à minuit en hommage aux victimes de l'attentat suicide qui a frappé lundi le métro de Saint-Pétersbourg (Russie), a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo dans un tweet.

«Ce soir, à minuit, la Ville de Paris éteindra la tour Eiffel en hommage aux victimes de l’attentat de Saint-Pétersbourg», écrit la maire avec les mots-dièse #SaintPetersbourg et #NoussommesUnis.

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Les enquêteurs russes ont identifié l'auteur de l'attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg comme Akbarjon Djalilov. Selon eux, il avait également déposé la seconde bombe désamorcée dans une autre station.

«L'enquête a établi l'identité de l'homme qui a commis l'explosion dans la rame du métro de Saint-Pétersbourg. Il s'agit d'Akbarjon Djalilov», a indiqué le Comité d'enquête dans un communiqué.

«Chaque acte terroriste ayant lieu dans le pays est un défi pour tous les Russes, y compris pour notre président», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«Sans aucun doute, le fait que cet acte terroriste ait été commis à un moment où le président se trouvait dans la ville attire l’attention. Les services secrets se penchant sur cette question», a-t-il ajouté.

Répondant à une question du journaliste de Russia Today Roman Kossarev, lors de la conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères kirghize Erlan Abdyldaïev, Sergueï Lavrov a déclaré que le terrorisme n’avait «pas de nationalité».

«Il est inadmissible de chercher les liens entre les origines d’une personne et ses orientations religieuses. Le terrorisme est un crime contre l’humanité dans son ensemble, contre toutes les religions», a-t-il précisé.

«Concernant les suppositions de certains médias selon lesquelles l’attentat de Saint-Pétersbourg serait une vengeance en représailles de notre politique en Syrie, je les trouve impudentes et ignobles», a-t-il poursuivi.

Les habitants de Moscou se rendent dans le Jardin Alexandre, sous les murs du Kremlin, pour rendre hommages aux victimes de l’attaque du métro de Saint-Pétersbourg. Les gens déposent des fleurs et allument des bougies devant le mémorial de la ville héroïque de Leningrad, ancien nom de Saint-Pétersbourg, situé à côté de la Tombe du soldat inconnu. 

Peu avant la conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères kirghize Erlan Abdyldaïev, Sergueï Lavrov a remercié les autorités kirghizes pour «leur solidarité face à cet acte terroriste ignoble à Saint-Pétersbourg».

«Je suis convaincu que cet attentat met en avant la nécessité d'une lutte conjointe contre ce mal international», a-t-il poursuivi.

Le bilan de l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg s’alourdit dans la matinée du 4 avril. Au total, 14 personnes ont été tuées, 62 autres blessées.

«Aujourd’hui, on peut déplorer la mort de 14 personnes : 11 d’entre elles sont décédées sur place, trois autres à l’hôpital des suites de leurs blessures», a déclaré le ministre russe de la Santé Veronica Skvortsova, précisant que 49 personnes se trouvaient toujours à l’hôpital, les 13 autres ayant été autorisées à rentrer chez elles.

Le président des Etats-Unis Donald Trump a fait part de «ses profondes condoléances aux proches de ceux qui ont été tués dans cet acte terroriste barbare», a confié le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Vladimir Poutine a remercié son homologue américain pour la solidarité dont il a fait preuve à l'égard du peuple russe. «Les présidents ont noté que le terrorisme était un mal contre lequel il était nécessaire de se battre ensemble», a par ailleurs ajouté Dmitri Peskov.

Les services secrets kirghizes ont confirmé que l'auteur présumé de l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg qui a fait 11 morts et 51 blessés le 3 avril était un citoyen russe né au Kirghizstan.

«Le kamikaze du métro de Saint-Pétersbourg était un ressortissant kirghiz, Akbarjon Djalilov [...], né en 1995», a déclaré à l'AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov.

La première des trois journées de deuil décrétées par le gouverneur de Saint-Pétersbourg commence aujourd'hui.

Le métro de Saint-Pétersbourg à rouvert

Le métro de Saint-Pétersbourg a rouvert dans la matinée du 4 avril, a déclaré dans un communiqué le service de presse du métro.

Deux stations de la ligne rouge, Grajdanski Prospekt et Devïatkino, ont été brièvement fermées en tout début de matinée après la découverte d'un colis suspect, mais ont rapidement été rouvertes après des contrôles de sécurité, a précisé le service de presse.

Lundi 3 avril

Dans un premier temps, un portrait d'un suspect soupçonné d'avoir déposé une mallette contenant les explosifs dans le wagon avait été relayée par plusieurs médias. Finalement, la police privilégie la piste d'un attentat-suicide perpétré par un jeune homme de 22 ans, originaire d'Asie centrale et entretenant des liens avec l'«islamisme radical».

Le premier suspect s'est rapidement manifesté auprès de la police de Saint-Pétersbourg après avoir vu son image diffusée sur les réseaux sociaux, afin de clamer son innocence.

Le kamikaze soupçonné d'être l'auteur de l'attentat aurait «des liens avec l'islam radical», selon une source policière citée par Interfax.

C'est un kamikaze qui aurait fait exploser la bombe, a affirmé une source policière à l'agence Interfax. Les premiers éléments de l'enquête tendraient donc à conforter l'hypothèse d'un attentat suicide.

Le suspect serait un homme âgé de 22 ans, originaire d'Asie centrale, qui aurait transporté l'engin explosif dans un sac-à-dos. 

Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu à la station de métro de Saint-Pétersbourg où l'explosion s'est produite, dans la soirée du 3 avril, pour y déposer une gerbe de fleurs en hommage aux victimes.

Un homme, après s'être reconnu sur les images de surveillance, s'est rendu à la police de Saint-Pétersbourg afin de clamer son innocence. La police le soupçonnait d'avoir joué un rôle dans l'attentat. 

Le comité d'enquête russe chargé d'élucider les circonstances exactes dans lesquelles s'est produit l'explosion indique que la bombe aurait pu être déclenchée «par un kamikaze», selon une source policière citée par l'agence Ria Novosti. Les enquêteurs ne privilégieraient cependant pour l'heure aucune piste.

Le bilan s'alourdit après l'annonce d'une onzième victime décédée des suites de ses blessures.

Lors de la rencontre entre les deux clubs de football russes FK Orenbourg et le Spartak Moscou, les joueurs et le public ont observé une minute de silence, en hommage aux victimes de l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg.

L'engin désamorcé à la station Plochtchad Vosstania contenait près d'un kilogramme de matière explosive, selon l'agence Interfax. 

Plusieurs Pétersbourgeois se sont déjà rassemblés pour rendre hommage aux victimes de l'explosion, en déposant notamment des fleurs devant la station de métro.

Le ministre français de l'Intérieur, Matthias Fekl, a annoncé que des forces de sécurité supplémentaires seraient «redéployées dans les transports en commun à Paris et en Ile-de-France». «Dans un contexte de menace terroriste extrêmement élevé, le gouvernement continue à prendre des mesures pour protéger les Français», a-t-il ajouté.

Le mufti en chef de Moscou et de Russie centrale, Albir Krganov, a exprimé ses condoléances aux proches des victimes de l'explosion. Il a appelé les Russes à se montrer «forts, patients et unis», selon des propos rapportés par l'agence RIA Novosti.

«Si un acte terroriste venait à être confirmé, les orchestrateurs d'un acte d'une telle inhumanité doivent espérer le chaos, la peur et la division de la société», a-t-il par ailleurs ajouté.

Le site Fontanka.ru relaie une annonce de la police de Saint-Pétersbourg. Il s'agirait d'un avis de recherche représentant l'homme suspecté d'être à l'origine de l'explosion.

Le quotidien russe Kommersant évoque la piste des «nationalistes» et des «extrémistes des pays limitrophes», sans pour autant préciser lesquels. 

Selon la ministre de la Santé Veronika Skvortsova, 10 personnes sont décédées – sept sur le terrain, une dans l'ambulance et deux autres aux urgences à l'hôpital.

Une nouvelle vidéo montre les premières secondes qui ont suivi l'explosion de la bombe, une fois la rame arrivée à quai.

Une autre image a été diffusée par la chaîne russe REN TV. Il s'agirait de la bombe qui a été désamorcée à la station Plochtchad Vosstania.

La chaîne russe REN TV affirme s'être procuré les images du suspect filmé par les caméras de surveillance du métro. L'identité du terroriste présumé n'a nullement été confirmée pour l'heure.

L'agence Interfax annonce que les caméras de surveillance ont filmé l'individu ayant déposé l'engin explosif dans la station Sennaya Plochtchad. Celui-ci l'aurait transporté dans une mallette avant de le déposer dans l'un des wagons.

Le parquet général annonce ouvrir une enquête pour «attentat terroriste» selon le quotidien Kommersant. Elle visera notamment à déterminer comment les engins explosifs ont été fabriqués.

Trois jours de deuil ont été décrétés à partir du 4 avril en hommage aux victimes.

Le Comité national antiterroriste confirme qu'un second engin explosif a bel et bien été désamorcé à la station Plochtchad Vosstania. Annoncée dans un premier temps par un média local, cette information avait été démentie par un autre journal.

Filmées depuis un autre wagon, des images montrent le quai de la station où la rame s'est arrêtée après l'explosion.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a exprimé sa «solidarité avec la Russie et les familles des victimes».

Les services de secours s'activent sur place après l'explosion survenue entre deux stations de métro. Au moins 22 personnes, dont un enfant, ont été transférées à l'hôpital, selon le gouverneur de Saint-Pétersbourg.

Uber, le service de voitures de transport avec chauffeur, a annoncé qu'il opérerait des courses gratuites à Saint-Pétersbourg jusqu'à la fin de la journée.

Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et ancien maire de Londres, Boris Johnson, a réagi sur son compte Twitter, se disant «horrifié» par l'explosion qui s'est produite à Saint-Pétersbourg. «Toute ma compassion va aux victimes et à leurs familles», a-t-il fait savoir.

Une source citée par l'agence RIA Novosti indique qu'il n'y avait pas d'engin explosif à la station Plochtchad Vosstania. Dans un premier temps, un média local avait affirmé qu'une bombe ne s'était pas déclenchée dans cette station située sur une autre ligne que celle où l'explosion meurtrière s'est produite.

Dans un message publié sur Twitter, la Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a annoncé que «ses pensées et celles de tous les ministres européens des Affaires étrangères allaient au peuple de Russie».

Selon le président de la commission de Défense au Conseil de la Fédération, Viktor Ozerov, le choix de l'endroit et de l'heure de l'explosion pourrait «ne pas être dû au hasard». Interrogé par Sputnik, il souligne qu'une visite de Vladimir Poutine à un forum de la presse devait avoir lieu à Saint-Pétersbourg ce jour. «De nombreux journalistes étaient donc présents», relève-t-il également.

«Il est probable que les services compétents aient failli à leur mission de prévention, y compris celle de sécurité dans le métro», a ajouté Viktor Ozerov.

Dans un communiqué, le gouvernement syrien «condamne» l'explosion et exprime sa «compassion au peuple et aux autorités russes».

Facebook a activé le «Safety Check» pour les habitants de Saint-Pétersbourg après l'explosion. Ce dispositif permet aux résidents de la ville, ainsi qu'aux visiteurs se trouvant sur place de faire savoir à leurs proches qu'ils sont en lieu sûr.

Une bombe qui n'a pas explosé aurait été retrouvée à la station Plochtchad Vosstania, située sur une autre ligne que la station où a eu lieu l'explosion, selon le journal en ligne Fontanka. Cette information a été confirmée par l'agence Interfax.

L'ambassade américaine en Russie a exprimé ses condoléances aux proches des victimes. Elle se dit
«choquée et attristée» par cette explosion meurtrière.

Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, a exprimé ses condoléances à son homologue russe Vladimir Poutine.

Des images filmés juste après l'explosion montrent les importants dégagements de fumée dans les couloirs de la station Sennaïa Plochtchad.

Alors que plusieurs hélicoptères ont été mobilisés pour évacuer les blessés, selon l'agence TASS, le comité antiterroriste annonce que l'évacuation des stations vient de prendre fin.

Le représentant de l'aéroport Pulkovo de Saint-Pétersbourg a fait savoir que les vols n'étaient pas perturbés.

Le bilan des blessés s'alourdit : selon une source municipale, au moins 50 personnes auraient été blessées dans l'explosion.

Le Service fédéral de sécurité (FSB) annonce avoir envoyé une équipe de déminage sur les lieux de l'explosion.

La direction du métro de Moscou annonce prendre des mesures préventives en accord avec la loi fédérale sur la sécurité dans les transports, et se dit prête à assister ses collègues du métro de Saint-Pétersbourg.

Une source médicale annonce qu'il y aurait au moins 30 blessés à déplorer après l'explosion de l'engin explosif à la station Sennaïa Plochtchad.

Le comité national antiterroriste confirme, sans en préciser le nombre, que l'explosion a fait des morts et des blessés. Il annonce également des mesures pour prévenir d'éventuelles répliques.

Toutes les stations du métro de Saint-Pétersbourg ont été évacuées et fermées.

Selon une source citée par l'agence Ria Novosti, les engins explosifs utilisés seraient «artisanaux et de faible capacité».

Vladimir Poutine a exprimé ses condoléances aux familles des victimes. «Les pouvoirs fédéraux et locaux vont faire tout leur possible pour assurer leur soutien aux blessés», a-t-il également assuré. Les organes de sécurité sont en train d'enquêter pour établir les circonstances et les raisons de cette explosion. «Nous prenons en compte toutes les possibilités, y compris terroristes», a-t-il ajouté.

L'agence Interfax annonce qu'une seule explosion aurait eu lieu, et que 10 personnes seraient mortes et une vingtaine d'autres blessées. «La puissance de l'explosion a été de 200-300 grammes TNT», précise-t-elle par ailleurs.

L'explosion survenue en début d'après-midi «comporte tous les signes d'un acte terroriste» a déclaré dans un communiqué le sénateur Viktor Ozerov, chef du comité de la défense et sécurité du Conseil de Fédération.

La sécurité du métro a annoncé avoir pris des mesures exceptionnelles. Plusieurs images circulant sur internet montrent l'évacuation et le bouclage de plusieurs stations.

Attention, certaines images peuvent choquer.

Selon l'agence Ria Novosti, sept stations auraient été fermées sur la ligne bleue (où se trouve les deux stations qui auraient été frappées), ainsi qu'une autre sur la ligne verte.

Selon les informations préliminaires communiquées par une source des services d'urgence et citée par l'agence Ria Novosti, au moins 10 morts sont à déplorer.

Selon une information non confirmée encore, deux explosions auraient eu lieu aux stations Technologuitcheski Institut et Sennaïa Plochtchad. Des évacuations sont en cours, au moins trois stations ont été fermées.

Une explosion est survenue dans une rame du métro de Saint-Pétersbourg ce 3 avril en début d'après-midi, alors que le train approchait de la station Sennaïa Plochtchad.

Rapidement, plusieurs images ont commencé à circuler sur internet, montrant notamment une rame de métro endommagée par le souffle de l'explosion.

D'épais dégagements de fumée ont été observés dans la station.

L'intégralité des stations du métro de Saint-Pétersbourg a été évacuée et fermée après l'explosion.