«Il faut organiser une enquête sur les circonstances des bombardements effectués il y a quelques jours dans l'Ouest de Mossoul. [L'enquête] doit être menée par un tiers neutre, et le gouvernement irakien, lui, se doit de poursuivre les responsables de ces frappes», a déclaré le vice-président irakien Ossama Al-Nujaifi sur la chaîne Sky News Arabia, alors qu'étaient évoquées les frappes du 17 mars. Selon les témoignages, une centaine de personnes auraient été tuées.
«Nous voulons savoir ce qui s'est réellement passé. Il y aura une réunion du Conseil de sécurité à la demande de la Russie», a-t-il poursuivi.
Critiquant l'emploi excessif de la force par la coalition, il a aussi qualifié ces frappes de «catastrophe humanitaire».
Le 26 mars, la coalition internationale a admis dans un communiqué avoir opéré ces frappes : «A la demande des forces de sécurité irakiennes, la coalition a frappé des combattants de Daesh le 17 mars à Mossoul-Ouest dans le secteur correspondant.»