International

L'armée algérienne abat deux terroristes islamistes, dont «l'émir local de Daesh»

Dans un communiqué, les autorités algériennes se sont félicitées de l'élimination de deux terroristes à Constantine, dans le nord-est du pays. L'un d'eux est présenté par la presse algérienne comme le chef de la branche locale de l'Etat islamique.

«Dans le cadre de lutte antiterroriste, grâce à l'exploitation efficiente de renseignements et suite à une embuscade tendue dans la zone de Djebel El-Ouahche à Constantine [...], un détachement de l'armée nationale populaire a éliminé, hier soir 25 mars 2017, deux terroristes», a indiqué dans un communiqué daté du 26 mars le ministère algérien de la Défense nationale.

Il s'agit, poursuit le communiqué, de Laouira Noureddine, alias Abou Al Hammam, «qui avait rallié les groupes terroristes en 2008», et de F. Bilal. Le premier était décrit par la presse algérienne comme le chef de la branche nationale du groupe terroriste Daesh (le site algerieactu.com parle d'«émir de Daesh»).

Si l'Algérie a adopté en 2005 une «Charte pour la paix et la réconciliation», censée tourner la page de la «décennie noire» [les années 1990] marquée par une guerre civile sanglante, les autorités algériennes doivent toujours faire face à des forces terroristes. Dans l'est et le sud du pays, en particulier, des groupes islamistes armés restent actifs. D'après un rapport des services de sécurité, cité par le journal Echourouk en mai 2016, le pays comprendrait un peu plus de 300 terroristes, affiliés notamment à Jund Al-Khilafa (Les soldats du Califat, un groupe ayant fait allégeance à Daesh) et à AQMI, Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Dans ce contexte, l'armée mène régulièrement des interventions musclées dans le pays. Selon un décompte établi par l'AFP à partir de données publiées par l'Etat algérien, les autorités ont abattu 22 islamistes armés depuis le début de l'année 2017.

Lire aussi : Algérie : un attentat contre un centre commercial déjoué