«La destruction des barrages, qui font l'objet de frappes aériennes, entraînera la destruction de plusieurs villes et villages et mettra en danger la vie de centaines de milliers de civils habitant dans ces régions», a écrit le vice-ambassadeur syrien auprès de l’ONU, Munzer Munzer, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Faisant allusion aux frappes que la coalition occidentale dirigée par Washington menait dans la région de l'Euphrate, Damas a aussi appelé le Conseil de sécurité à «respecter ses engagements en matière de maintien de la paix et de sécurité internationale et à prendre des mesures urgentes pour empêcher une catastrophe imminente».
«Ces frappes risquent d'avoir des conséquences catastrophiques pour plusieurs milliers de personnes habitant le long du fleuve», a-t-il poursuivi.
Le 10 mars, les troupes gouvernementales syriennes ont atteint les rives de l'Euphrate pour la première fois depuis 2013. Elles sont désormais «tout près de Raqqa», la capitale autoproclamée des djihadistes. Cette dernière sera la prochaine priorité des militaires syriens, selon Bachar el-Assad.
Le 13 mars, la coalition internationale menée par Washington a quant à elle frappé sur les rives de l’Euphrate, dans des banlieues du sud de Raqqa. Au moins 19 personnes ont été tuées.