«Peut-être ceux qui ont poussé l’opposition armée syrienne à boycotter ces événements [les négociations sur la Syrie à Astana] – nous n’avons aucune doute que cette décision a été motivée de l’extérieur – voulaient porter un coup au processus de négociations d’Astana et à celui de Genève», a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’un point de presse.
Le diplomate a souligné que ce refus de l’opposition syrienne de participer aux négociations sur la Syrie signifiait le refus de résoudre les problèmes du pays. Selon elle, la délégation de rebelles a manifesté ainsi un manque de respect pour les organisateurs du forum d'Astana et d’autres participants à cet événement.
Une troisième session de négociations sur la Syrie s’est déroulée dans la capitale kazakhe, Astana, le 14 et le 15 mars. Cependant, l'opposition syrienne ne s'y est pas montrée. Les délégations du gouvernement syrien, de la Russie, de la Turquie et de l’Iran ont discuté des moyens de différencier l’opposition modérée des extrémistes.
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