«Les développeurs ne peuvent pas utiliser les données obtenues auprès de nous pour créer des outils utilisés pour la surveillance [sur Facebook et Instagram]. Notre but est de rendre nos règles d'utilisation plus claires», a écrit le vice-directeur de la protection des renseignements personnels et des politiques publiques sur Facebook, Robert Sherman.
Facebook a également annoncé avoir déjà pris des mesures contre les développeurs ayant créé et commercialisé des outils de surveillance, car cela viole les nouvelles règles du réseau social.
La question de la surveillance des utilisateurs de Facebook par les forces de l’ordre a été soulevée l’année dernière par l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU). Dans un communiqué, Facebook a remercié l'association pour avoir attiré l’attention publique sur «ce problème important». L’organisation avait appris que Facebook et Instagram transmettaient des données de leurs utilisateurs à l'entreprise Geofeedia, spécialisée dans la surveillance, qui les communiquait ensuite aux forces de l’ordre américaines. Selon les estimations de l’ACLU, 20 départements de police, shérifs et procureurs californiens se sont servis d'outils de surveillance sur les réseaux sociaux. Geofeddia a été privée d’accès aux données de ces réseaux sociaux à la suite des ces révélations.