Le 10 mars, la FIFA a annoncé que l’ancien ministre russe des Sports, Vitali Moutko, l'actuel président du comité d'organisation de la Coupe du monde 2018 qui se tiendra en Russie, ne pourrait pas prendre place au sein du conseil de la FIFA. Il avait pourtant siégé au comité exécutif de la FIFA.
Le motif invoqué par l'organe faîtier du football mondial est lié à ses règles internes. L'une d'elle précise en effet qu'aucun fonctionnaire ne peut sièger au sein de la FIFA. Or, depuis le mois d'octobre 2016, Vitali Moutko a été promu vice-Premier ministre de la Russie.
«Vitali Moutko a été déclarée inéligible en raison du poste de vice-Premier ministre qu’il occupe, des risques d'interférence et de conflits d’intérêts possibles au regard du statut de la FIFA et de l’art. 14 du code d’éthique», a fait savoir la FIFA.
Cette décision n’a cependant «pas d’influence» sur sa fonction de président du comité d'organisation du Mondial 2018 car «cela ne relève pas de la juridiction de la FIFA».
A côté de celle de Vitali Moutko, les candidatures du hongrois Sandor Csyani, du chypriote Costakis Koutsokoumnis, du monténégrin Dejan Savicevic et de l’islandais Geir Thorsteinsson ont été présentées par l'UEFA pour occuper les sièges vacants du conseil de la FIFA. Le vote aura lieu le 5 avril à Helsinki.