Après la reprise de Palmyre par les forces armées syriennes soutenues par l'aviation russe, l'envoyée spéciale de RT Lizzie Phelan a eu la possibilité de se rendre sur l’aéroport militaire, fraîchement libéré.
«On voit des chars de Daesh à environ 2,5 kilomètres d’ici. L’un d’entre eux vient de tirer sur notre position. Ils se déplacent constamment pour éviter d’être une cible trop facile pour l’aviation. Les forces pro-gouvernementales craignent qu’une offensive puisse être lancée à tout moment», a rapporté Lizzie Phelan.
La ville de Palmyre a été libérée le 2 mars et est dorénavant contrôlée par les forces pro-gouvernementales, même s'il existe la possibilité que des combattants ou tireurs isolés de Daesh restent calfeutrés dans quelque endroit. Ainsi, les militaires de l’armée syrienne patrouillent rue après rue afin de sécuriser entièrement la ville.
Les militaires soulignent que la bataille pour Palmyre a été particulièrement âpre, de par le matériel militaire lourd que Daesh avait en sa possession. L'équipe de RT a par exemple retrouvé ce qu'il reste de trois chars de Daesh, détruits dans des frappes aériennes des forces pro-gouvernementales.
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Comme à l'habitude, les terroristes ont dissimulé des engins explosifs artisanaux avant de fuir la ville. Les sapeurs doivent donc déminer les axes afin d'ouvrir l’accès des positions stratégiques pour se rendre maîtres de l'agglomération. Selon des rapports préliminaires, les terroristes ont pris la direction du nord-est afin de rejoindre Raqqa ou Deir ez-Zor.