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Conférence de Trump : les «fake news» empêchent de s’entendre avec la Russie

La première conférence de presse de Donald Trump en tant que président américain a été marquée par de fortes déclarations sur la Russie, «Fake news», l’«héritage» chaotique de Barack Obama... : découvrez les extraits les plus marquants.

«S’entendre avec la Russie, ça n’est pas horrible !» 

«Demain vous allez dire : "Donald Trump veut s’entendre avec la Russie. C’est terrible !" Ce n’est pas terrible. C’est positif», a déclaré Donald Trump afin de montrer pour la énième fois qu'il était déterminé à améliorer les relations des Etats-Unis avec la Russie. Il a expliqué qu’il serait plus facile pour lui de prendre une position dure envers la Russie, mais qu'il voulait faire «une bonne chose pour le peuple américain» et «le monde».

«Tirer sur un navire russe n’est pas une bonne idée»

Le président américain a commenté les informations de télévision Fox News rapportant les propos d'un responsable anonyme américain selon lequel le navire de surveillance russe Viktor Leonov avait été repéré le 15 février à 120 kilomètres des côtes américaines, au nord-est de la ville de Norfolk. «La meilleure chose que je pourrais faire, c’est de tirer sur le navire à 30 miles des côtes. Tout le monde aux Etats-Unis dirait : "Oh, voilà qui très bien !" Non, ça n’est pas une bonne idée», a-t-il expliqué.

Sur les médias américains : «Vous êtes malhonnêtes»

Lors de sa conférence de presse, Donald Trump a attaqué les médias américains, les accusant de véhiculer de fausses nouvelles. «J’allume la télé, j'ouvre les journaux et je vois des histoires de chaos. Le chaos !», s’est-il exclamé en affirmant que sa nouvelle administration, était, bien au contraire «une machine soigneusement réglée». Lorsqu'il lui a été demandé de clarifier ce qu’il voulait dire en qualifiait les fuites sur son administration de «fake news», Donald Trump a fait une distinction entre les fuites elles-mêmes et la couverture par les médias. «Les fuites sont absolument réelles, mais les nouvelles sont fausses», a-t-il précisé. «Je ne fulmine pas. Je dis juste que vous êtes des gens malhonnêtes», a-t-il ajouté en s’adressant aux médias américains.

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Les médias peuvent-ils empêcher d’améliorer les relations avec Moscou ?

Le président américain a appelé les médias américains à ne pas empêcher un potentiel rapprochement potentiel politique entre les Etats-Unis et la Russie en diffusant des informations «fabriquées» sur ses liens avec le Kremlin. «Je veux vous dire : la fausse couverture par les médias, la couverture horrible rend beaucoup plus difficile de conclure un accord avec la Russie», a-t-il mis en garde. «C’est une honte», a-t-il déploré.

«Daesh s’est propagé comme un cancer, c'est un des chaos dont j’ai hérité»

Se plaignant des problèmes laissés par son prédécesseur Barack Obama, Donald Trump a évoqué Daesh qui n'était à l'origine qu'«un petit groupe» avant de se propager dans d’autres parties du monde.

«Je suis le dernier des antisémites et des racistes»

Un vif débat a éclaté entre le président américain et un journaliste juif qui lui a demandé comment l’administration Trump comptait lutter contre les actes antisémites aux Etats-Unis. Donald Trump s’est offusqué de la question qu’il a jugée «très insultante» et a tenu à rejeter les accusations dirigées contre lui personnellement, alors que le journaliste n'avait fait aucun commentaire de cet ordre. «Je suis la personne la moins antisémite que vous ayez vue de votre vie. Numéro deux, racisme, le moins raciste», a déclaré Donald Trump.