«Il y avait un accord total» sur le fait que toute résolution au conflit israélo-palestinien nécessitait une solution à deux Etats et que «tout [devait] être fait pour préserver cette possibilité», a affirmé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres au Caire, à l'issue de sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Mardi 14 février, un responsable de la Maison Blanche avait déclaré sous le couvert de l'anonymat : «Une solution à deux Etats qui n'apporte pas la paix est un objectif que personne ne cherche à atteindre.»
«La paix est l'objectif, que cela soit sous la forme d'une solution à deux Etats si c'est ce que les parties veulent, ou quelque chose d'autre si les parties le veulent», avait-il ajouté.
Une membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hanane Achraoui avait critiqué ces propos. «Cela n'a aucun sens», avait-elle dit à l'AFP.
Le principe de deux Etats «vivant côte à côte en paix et en sécurité» a été défendu depuis un demi-siècle par tous les présidents américains, démocrates comme républicains.