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Donald Trump attend que la Russie «rende» la Crimée, selon Washington

Après la démission du conseiller américain à la sécurité nationale Michael Flynn, accusé d'avoir entretenu des échanges «inappropriés» avec la Russie, la Maison Blanche a clarifié la position du président des Etats-Unis sur sa relation avec Moscou.

«Le président Trump a bien précisé qu’il attendait que le gouvernement russe désamorce la violence en Ukraine et rende la Crimée», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, en conférence de presse, le 14 février. 

«En même temps, il escompte, et souhaite, s’entendre avec la Russie», a-t-il précisé après que l'administration Trump a évoqué le cas de l'ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qui a démissionné de son poste le 13 février. Celui-ci avait été accusé par les médias d'avoir eu des conversations avec des diplomates russes avant l'investiture du président américain et évoqué la levée des sanctions contre la Russie.

Le porte-parole de la Maison Blanche a précisé que Nikki Haley, ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, «parlait au nom du président» lorsque, le 2 février lors d’une réunion du Conseil de sécurité, elle avait déclaré : «La Crimée fait partie de l’Ukraine. Nos sanctions liées à la Crimée resteront en place jusqu’à ce que la Russie rende le contrôle de la péninsule à l’Ukraine.»

L'ambassadeur de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine avait alors répondu en citant la Constitution américaine, soulignant que les habitants de la Crimée avaient voté, à une écrasante majorité, pour rejoindre la Russie en 2014, après la destitution du président ukrainien, Viktor Ianoukovitch.

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