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Royal calamity : avec ses sous-marins hors-service, la flotte britannique serait en piteux état

Une annonce sensationnelle a fait la Une de The Sun : l'ensembles de sous-marins britanniques seraient hors d'usage et des responsables militaires cacheraient cette situation au Premier ministre Theresa May.

La capacité d'attaque de la marine britannique laisserait à désirer, à en croire le tabloïd The  Sun. Le journal à sensation a publié des informations sur l’état de déliquescence de la flotte britannique : ses sept sous-marins d’attaque seraient hors d’usage. Le plus surprenant, dans ces révélations du Sun est que le Premier ministre Theresa May ne serait pas au courant de la situation, de hauts responsables militaires ayant «peur de sa réaction», d’après The  Sun.

Aucun des sept sous-marins d’attaque britanniques équipés de missiles de croisière Tomahawk n’est en mesure de patrouiller, affirme The  Sun. Trois nouveaux navires de classe Astute, chacun d’entre eux coûtant plus de 1,4 milliard d’euros (1,2 milliard de livres), connaîtraient de gros problèmes techniques. Quatre autres sous-marins Trafalgar seraient «à bout de souffle».

En outre, cinq sous-marins d’attaque seraient en entretien technique et un nouveau navire Ambush serait en réparation après être entré en collision avec un navire-citerne près de Gibraltar en décembre 2016. Un seul sous-marin Astute serait en mer, mais seulement pour effectuer des essais après un entretien technique et reprendra sa place dans les rangs de la marine dans seulement quelques semaines.

Selon The Sun, cette situation est une première depuis des décennies. La flotte britannique ne serait pas à même de patrouiller le long des routes commerciales vitales qui seraient ainsi «menacées par l’Iran». The  Sun s'inquiète aussi du fait que les bateaux britanniques ne puissent pas surveiller les sous-marins russes dont le passage au large des côtes britannique suscite un tollé en Grande-Bretagne.

Ce n’est pas le seul problème que les médias britanniques soulèvent concernant les forces armées du pays. Ainsi, le 5 février, The Sunday Times annoncait que des destroyers britanniques dont chaque prototype coûte un milliard de livres pouvaient être détectés par des sous-marins ennemis à une distance de 160 kilomètres.