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Washington élargit ses sanctions contre l'Iran après les essais de missile de Téhéran

L'administration du président américain Donald Trump a imposé vendredi 3 février de nouvelles sanctions contre l'Iran quelques jours après un test de missile qui a provoqué la colère de Washington.

Le gouvernement américain a mis sur liste noire 13 personnes et une douzaine d'entreprises iraniennes, un jour après que l'administration Trump a menacé de répondre aux tests de missiles balistiques de la République islamique d'Iran.

Le département du Trésor a publié une annonce vendredi 3 février, en nommant les individus et les sociétés ajoutées à la liste des sanctions. Huit des individus sont répertoriés comme citoyens iraniens, trois semblent être chinois et deux sont des Arabes.

La plupart des entreprises énumérées dans l'annonce sont basées en Iran, bien que l'une d'elle soit une entité soit située aux Emirats arabes unis, deux autres en Chine et trois au Liban.

«L'action d'aujourd'hui fait partie des efforts continus du Trésor pour contrer les activités malsaines de l'Iran à l'étranger», a déclaré John Smith, directeur par intérim de l'unité en charge des sanctions financières (OFAC).

«Le soutien continu de l'Iran au terrorisme et le développement de son programme de missiles balistiques constituent une menace pour la région, pour nos partenaires dans le monde entier et pour les Etats-Unis», a-t-il poursuivi. «Nous continuerons à appliquer activement tous les outils disponibles, y compris les sanctions financières, pour résoudre ce problème», a-t-il souligné.

«L'Iran qui œuvre pour la sécurité de son peuple est insensible aux menaces [américaines]. Nous ne déclencherons jamais de guerre, mais nous ne pouvons compter que sur nos propres moyens de défense», avait tweeté le ministre iranien des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif en réponse au tweet de Donald Trump affirmant que l'Iran jouait avec le feu.

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Dans le même temps, le destroyer américain USS Cole est arrivé dans les eaux du Yémen, où il mènera des patrouilles pour «protéger les cours d'eau» des rebelles Houthi, selon des responsables américains qui n'ont pas voulu que leur identité soit révélée.

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