Les policiers israéliens sont montés en file indienne, à pied et apparemment sans armes, sur la colline où se trouve Amona, en Cisjordanie, afin d'en évacuer les 200 à 300 résidents, a rapporté l'agence AFP, mercredi 1er février. Mardi 31 janvier, les autorités ont donné aux colons 48 heures pour s'exécuter.
Enjeu d'une bataille politique et légale de plusieurs années, Amona est vouée à la démolition sur décision de la Cour suprême israélienne, qui l'a jugée illégale au regard du droit israélien parce que construite sur des terres privées palestiniennes.
Les 200 à 300 habitants d'Amona, qui ont presque toujours vécu là, ont jusqu'alors refusé de partir de leur plein gré. Selon eux, toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, appartient à la terre biblique d'Israël et ils sont trahis par leur propre gouvernement.
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3 000 nouveaux logements israéliens bientôt construits en Cisjordanie
Si les autorités ont entamé l'évacuation de la colonie d'Amona, Israël a annoncé dans la nuit du mardi 31 janvier au mercredi 1er février la construction de 3 000 logements israéliens en territoire palestinien occupé. Depuis le 20 janvier et la prestation de serment du nouveau président américain, l'Etat juif a autorisé la création de 6 000 nouveaux logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
La communauté internationale ne fait pas de distinction entre les colonies israéliennes en Cisjordanie palestinienne et les considère toutes comme illégales.
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