Des soldats de l'armée irakienne ont découvert une cache d'armes abandonnée par les militants de l'Etat islamique. Parmi ces armes se trouvaient notamment des dizaines de roquettes ainsi qu'une importante réserve de gaz moutarde. Selon les troupes irakiennes, cette dernière constituait une «énorme menace chimique».
Des images mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent les soldats en train d'examiner des piles de missiles défectueux jetés en vrac par les djihadistes de Daesh avant de prendre la fuite.
L'armée irakienne a déclaré que certaines roquettes dataient de l'époque où Saddam Hussein dirigeait encore le pays.
Parmi les missiles, l'un portait l'inscription «entraînement» en russe. D'après les commandants de l'armée irakienne, ce genre de missile est souvent utilisé par les militants de Daesh qui tentent de les remettre en état afin de les utiliser pour des attentats.
Pendant ce temps, l'armée irakienne, encouragée par sa reprise au cours du mois de janvier de la partie est de la ville de Mossoul, continue désormais de repousser les combattants de Daesh dans les villages situés au nord de la ville, selon un officier irakien supervisant l'opération.
Le lieutenant-colonel de l'armée irakienne Diya Lafta a déclaré que des troupes de sa 9e Division avaient commencé à avancer vers deux villages au nord de Mossoul, avant de les libérer au bout de quelques heures.
Les forces irakiennes ont lancé une opération massive pour reprendre la ville de Mossoul en octobre 2016. Une coalition dirigée par les Etats-Unis et l'armée de l'air irakienne avait mené des frappes aériennes pour soutenir l'offensive militaire, mais la progression des troupes a été lente, en partie à cause du fait que les terroristes utilisent les civils comme boucliers humains dans les zones de combat combats et lorsqu'ils se déplacent dans les zones de conflits.
A l'heure actuelle, l'ouest de Mossoul est toujours contrôlé par Daesh. D'après l'ONU, près de 750 000 civils sont piégés dans ce secteur.
Mossoul est la deuxième plus grande ville d'Irak et le dernier bastion urbain de l'Etat islamique dans le pays. La ville est passée sous le joug de Daesh à l'été 2014, alors que les terroristes s'emparaient de larges territoires situés au nord et à l'ouest de l'Irak.
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