Après seulement quelques jours passés au poste de porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer est l'objet de moqueries pour avoir publié des messages pouvant s'apparenter à des mots de passe, avant de les supprimer. Problème, les internautes avaient fait des captures d'écran.
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«Est ce que le porte-parole de la Maison Blanche vient juste de tweeter son mot de passe ? Je ne sais pas pour vous, mais moi je me sens en sécurité», a ironiquement posté une internaute.
D'autres sont allés plus loin et ont imaginé qu'il s'agissait... des codes permettant à activer le lancement des missiles nucléaires.
Un utilisateur a même imaginé la scène : «Sean Spicer se lève et regarde les choses qu'il doit faire. "Ah, numéro un, envoyer les codes de lancement nucléaires au président... voilà... OH NON ! COMMENT EST CE QUE JE SUPPRIME ?!"»
Un autre message, ressemblant plus à ce qui peut apparaître sur un écran lorsqu'un téléphone reste allumé dans la poche de son propriétaire, a aussi été posté par Sean Spicer.
Un compte Gmail pour le Twitter de la présidence
Mais ce n'est pas la seule polémique qui a touché la Maison Blanche sur Twitter. Des internautes ont découvert que plusieurs comptes rattachés à la présidence, y compris le compte officiel du président des Etats-Unis et de la première dame, étaient liés à des comptes mails Google, pas suffisamment sécurisés pour de telles personnalités.
«Cela fait sept jours, SEPT JOURS que le compte Twitter du président est lié à une ADRESSE EMAIL PERSONNELLE», a tweeté le journaliste américain Alex Zalben.
Une fois alertée de la polémique, la Maison Blanche a rapidement pris les mesures nécessaires et a lié le compte Twitter de Donald Trump à une adresse hébergée sur un serveur sécurisé situé à Washington.
Ce n'est pas la première polémique relative à la sécurité à laquelle est exposée le nouveau président. Il a notamment été critiqué pour avoir continué à utiliser son téléphone personnel, un simple Androïd, en lieu et place du téléphone crypté approuvé par les services secrets.
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