Le financement de la construction de ce mur visant à endiguer l'immigration clandestine a suscité de vives tensions entre les deux pays. Ainsi, le président mexicain Enrique Pena Nieto a annoncé jeudi qu'il annulait sa visite à Washington, initialement prévue le 31 janvier.
«En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme», a déclaré Sean Spicer aux journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One de retour de Philadelphie.
Le porte-parole du nouveau président républicain n'a pas donné de précisions sur la façon dont cette taxe fonctionnerait ni la date de sa mise en place, mais affirmé qu'elle pourrait faire partie d'une réforme globale de la fiscalité.
«Cela permet clairement d'assurer le financement de façon à ce que le contribuable américain soit respecté», a-t-il ajouté, affirmant que ce projet avait été évoqué avec les élus de la Chambre des représentants comme du Sénat.
Donald Trump a signé mercredi un décret donnant le coup d'envoi, largement symbolique à ce stade, au projet de construction d'un mur renforcé le long de l'immense frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, sa promesse de campagne la plus emblématique.
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