La police de l'Etat de Floride a mis en détention un sans-abri de 51 ans qui a reconnu être l'auteur d'un message-vidéo sur Twitter dans lequel il a promis d'assassiner le président élu Donald Trump lors de l'investiture prévue le 20 janvier à Washington.
Les propos embrouillés de cet homme, identifié comme étant Dominic Puopolo et dont le compte Twitter s'appelle «Jesus-Christ», ont visiblement révélé une forme d'incohérence.
Dominic Puopolo a même livré sur les réseaux sociaux des détails sur le type d'arme à feu qu'il comptait utiliser pour abattre Donald Trump. En outre, ce sans-abri a menacé les services de renseignement américains dans une série de messages-vidéos, qu'il a également mis en ligne sur Twitter.
Dominic Puopolo doit être jugé pour avoir menacé un représentant de l'Etat et a comparu devant un tribunal de Miami après son arrestation.
Après avoir reçu une évaluation psychologique complète pour déterminer son état mental, ce sans-abri a néanmoins été considéré comme suffisamment stable pour être libéré sous caution : un peu moins d'un million d'euros tout de même.
Les Puopolo, une famille proche des Clinton
Une information étonnante a par ailleurs filtré dans la presse anglo-saxonne. Selon le journal britannique The Daily Mail, Dominic Puopolo «fait partie d'une famille importante du nord-est [américain] proche de Bill et Hillary Clinton».
Par le passé, Dominic Puopolo, sa sœur et sa mère ont notamment versé des contributions financières importantes au Parti démocrate américain.
Dominic Puopolo «s'est assis près d'Hillary Clinton lorsque [cette dernière] a prononcé l'éloge funèbre aux funérailles de la mère de [Dominic] Puopolo, Sonia, morte dans un des avions qui ont été lancés sur le World Trade Center le 11 septembre 2001», rapporte The Daily Mail.
Par ailleurs, des photographies postées sur les réseaux sociaux par des membres de la famille Puopolo ont été relayées par la presse britannique et américaine. L'une d'elles montre notamment Dominic Puopolo assis à quelques sièges d'Hillary Clinton.
Après la victoire en novembre dernier du candidat républicain lors des élections présidentielles américaines, le FBI a commencé à surveiller Twitter et les réseaux sociaux lorsque des appels au meurtre visant explicitement Donald Trump ont été mis en ligne.
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