Le général Talib al-Sheghati, responsable irakien des unités d'élite du contre-terrorisme, a annoncé «la libération [...] de la rive gauche» de Mossoul en référence à la partie est de la métropole du nord de l'Irak, coupée en deux par le fleuve Tigre.
«Les secteurs importants» de l'Est de la ville, devenue l'un des bastions de Daesh, sont désormais sous le contrôle des forces gouvernementales, a-t-il affirmé, précisant qu'il restait quelques djihadistes à déloger d'une petite zone dans le nord de cette partie de Mossoul.
Des dizaines de milliers de combattants irakiens et kurdes irakiens avaient lancé le 17 octobre une opération militaire de grande envergure pour reprendre à Daesh son dernier grand bastion en Irak, avec l'appui de la coalition internationale menée par Washington.
Le groupe djihadiste, responsable de nombreuses atrocités dans les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak, s'était emparé de Mossoul en juin 2014, à la faveur d'une offensive dans le nord et l'ouest de l'Irak, et y avait autoproclamé un «califat».
Selon le Centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité, un think tank indépendant d'analyse du terrorisme, deux membres de Daesh de nationalité belge et française auraient été tués dans les opérations.
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