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Ce qu'a déclaré Kim Kardashian à la police le soir de son agression à Paris

La star américaine a été auditionnée à peine quelques heures après son agression à Paris durant la fashion week, dans la nuit du 3 au 4 octobre 2016. Le JDD publie des extraits du procès-verbal.

Le Journal du Dimanche publie ce dimanche 15 janvier plusieurs extraits du procès-verbal de l’audition de Kim Kardashian par la police dans la nuit du 3 au 4 octobre 2016, juste après son agression. L’audition avait commencé a à 4h30 du matin et s'était terminée une heure plus tard.

Kim Kardashian a tout d'abord raconté les circonstances de sa venue dans la capitale et les détails de sa soirée :«Je suis venue à Paris en avion pour la fashion week. Je suis rentrée vers minuit pour me coucher. J’étais à un dîner pour la mode. Je suis rentrée avec Simone Harouche et ma sœur Kourtney. Nous sommes tous montés dans ma chambre 1A et des amis, un couple, sont venus dans ma chambre et sont partis vers une heure».

«J’ai entendu du bruit à la porte, comme des pas, et j’ai crié pour demander qui était là, personne n’a répondu. J’ai appelé à 2h56 mon garde du corps. J’ai vu par la porte coulissante deux personnes arriver plus le monsieur de l’accueil qui était attaché», raconte-t-elle ensuite.

Puis elle explique comment l'agression a débuté : «Les deux hommes étaient cagoulés, l’un avait un masque de ski et il avait une casquette et une veste avec "Police" écrit dessus. Il m’a demandé avec un fort accent français ma ring [bague]. Elle se trouvait sur la table de chevet, elle vaut 4 millions de dollars.»

«Je lui réponds que je ne sais pas, il sort une arme et je lui montre la bague. Il a dirigé l’arme vers moi. Il prend la bague, il a des gants. Il m’a demandé où étaient les bijoux et l’argent. Ils m’ont attrapée et emmenée dans le hall d’entrée. J’étais en peignoir, nue en dessous. Nous sommes allés ensuite de nouveau dans la chambre et ils m’ont poussée sur le lit. Et, à ce moment-là, ils m’ont attachée et mis des câbles en plastique et du scotch sur les mains, puis m’ont scotché ma bouche et mes jambes. Ils m’ont portée dans ma salle de bains, plus précisément dans ma baignoire.»

«J’ai oublié de vous dire que lorsqu’ils m’ont poussée sur le lit, ils se sont dirigés vers mon sac à main et ont tout vidé», précise-t-elle enfin.

Pour l'heure, l'enquête de police n'a pas encore donné lieu à des mises en examen. 16 personnes ont été interpellées par les autorités le 9 janvier dernier : parmi elles, quatre ont par la suite été relâchées.