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Le futur chef du Pentagone affirme être prêt à «coopérer avec la Russie»

Choisi par Donald Trump pour prendre la tête du Pentagone, le général Mattis a indiqué au Congrès qu'il était prêt à coopérer avec la Russie, mais que les Etats-Unis devraient défendre leurs intérêts si ceux-ci étaient différents de ceux de Moscou.

«Nous avons coopéré avec la Russie, même durant les jours les plus sombres de la Guerre Froide et je soutiens la volonté du président élu de coopérer avec la Russie maintenant», a répondu le général à la retraite du Corps des Marines, James Mattis, interrogé par des membres du Congrès. 

«Dans le même temps, lorsque nous identifions d'autres domaines où nous ne pouvons pas coopérer, nous devons confronter l'attitude russe et nous défendre si la Russie choisit d'agir contre nos intérêts», a-t-il ajouté. 

Répondant à d'autres questions, James Mattis a ajouté qu'en dépit de sa volonté de coopérer avec Moscou, la Russie restait à ses yeux, la principale menace pesant sur les Etats-Unis. 

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Concernant l'OTAN, malgré les réserves que le président élu avait exprimées pendant la campagne sur cette organisation, James Mattis l'a qualifié d'«alliance militaire la plus efficace dans l'histoire moderne, et peut être de toute l'histoire».  

Le général Mattis, qui a pris sa retraite en 2013, est techniquement inéligible au poste de chef du Pentagone, étant donné qu'il est nécessaire d'avoir été civil au moins sept ans pour occuper ce poste. Cela signifie que le Congrès devra lui accorder une dérogation pour qu'il puisse entrer en fonction, ce qui n'a pas été fait depuis 1950. Cette audition pourrait lui permettre de l'obtenir.

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