Thierry Mariani (LR), Nicolas Dhuicq (LR) et Jean Lassalle (MoDem) ont eu une belle frayeur le 7 janvier lorsque, se trouvant à Alep, plusieurs tirs de roquette se sont abattus à proximité d'eux, sur le tarmac et autour de l'aéroport.
Les trois députés, qui devaient s'envoler pour Damas, ont dû patienter plusieurs heures, le temps d'une riposte de l'armée arabe syrienne, avant que la situation ne rentre dans l'ordre, rapporte un envoyé spécial de la radio RTL.
L'avion de la délégation, dont toutes les lumières avaient été éteintes par mesure de précaution, a finalement pu décoller.
Sur Twitter, les parlementaires ont rapporté leur mésaventure.
«Tout le monde va bien. Mais pourquoi avoir eu peur, puisque cela venait de la zone [contrôlée par l’organisation] #FatehAlSham, les gentils modérés ?», a publié Thierry Mariani juste après l’incident.
«Huit roquettes modérées ?», s'est quant à lui demandé ironiquement Nicolas Dhuicq, attribuant les tirs à l'ancien Front al-Nosra, rebaptisé Front Fatah al-Cham, un groupe djihadiste lié à Al-Qaïda.