«Je partirai le 20 janvier», a indiqué Mark Gilbert, ambassadeur américain en Nouvelle-Zélande, à l'agence Reuters.
L'ordre de quitter leur fonction n'autorise «aucune exception», ont appris les diplomates américains en représentation à l'étranger le 23 décembre dernier.
Mark Gilbert confirme ainsi une information du New York Times, qui indiquait notamment que les précédentes administrations américaines accordaient généralement un délai supplémentaire à quelques diplomates, qui avaient des enfants à l'école par exemple, de rester en place le temps de prendre leurs dispositions.
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Le New York Times indique que ces ambassadeurs sont aujourd'hui sujets à de nombreuses difficultés, telles que pour obtenir un visa, ou un logement.
Donald Trump aurait à cœur de se débarrasser de toutes les personnes nommées par son prédécesseur afin de pouvoir mener une politique intérieure et internationale en réelle rupture avec celle opérée par les démocrates ces huit dernières années, a indiqué le New York Times.
Un membre de l'équipe de transition de Donald Trump a indiqué au journal qu'il n'y avait pas de scandale dans cette initiative, qu'il a expliquée comme une simple mesure afin de s'assurer que les ambassadeurs nommés par Barack Obama quittent leur poste à temps, comme les conseillers politiques à la Maison Blanche.