«Je pense qu’il est impossible de réaliser une telle attaque sans soutien. Cela ressemble au travail d’un service secret étranger. Chaque pas a été bien évalué», a déclaré le vice-Premier ministre turc Numan Kurtulmus, sans préciser qui aurait pu être mêlé à l’attentat du Nouvel an à Istanbul.
«Etant donné que ces terroristes sont soutenus par des organisations qui possèdent des capacités de renseignement, ils pourraient perpétrer des actes terroristes d'une manière à laquelle vos systèmes de sécurité ne penseraient même pas», a-t-il poursuivi.
L'attaque que le président turc a qualifié de «carnage» a eu lieu durant les premières heures du 1er janvier. Un groupe de terroristes a pénétré dans la boîte de nuit la Reina, établissement très connu d'Istanbul, et ouvert le feu. Au total, 39 personnes ont été tuées, plus de 69 blessées.
Le 4 janvier, le chef de la diplomatie turc Mevlut Cavusoglu a indiqué à l'agence de presse gouvernementale Anadolu que «l'identité de la personne responsable de l'attaque avait été établie» mais il n'avait pas précisé son nom.
«Les efforts pour capturer le suspect se poursuivent. Sa maison a été fouillée», a-t-il ajouté.
Lire aussi : L'auteur de l'attentat du Nouvel an à Istanbul a été identifié
Selon Anadolu, au moins 20 personnes, dont 11 femmes, soupçonnées de liens avec Daesh ont été arrêtées mercredi 4 janvier au matin à Izmir. Des perquisitions menées dans leurs appartements ont permis la découverte de lunettes de vision nocturne, de matériel militaire et de faux passeports.
Lire aussi : Le Kirghize suspecté d'avoir perpétré l'attentat d'Istanbul mis hors de cause