Un haut responsable de l’Autorité palestinienne, sous couvert d’anonymat, a déclaré au site Breitbart Jerusalem qu’il avait été en contact avec l’administration du président américain sortant Barack Obama et avec plusieurs pays européens, quant à la possibilité d’amener à nouveau le conflit israélo-palestinien sur la table des Nations unies. Il s’agirait en particulier d’établir un calendrier précis en vue de négociations pour l'établissement d'un Etat palestinien.
N’excluant pas qu’une nouvelle résolution soit votée à l’ONU sur ce sujet, le responsable a confié : «Dans les prochains jours, nous saurons si nous serons dirigés vers le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) […] Pour l’instant, les chances sont grandes.»
Cité par l’agence de presse AP, Husam Zumlot, conseiller principal du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a pour sa part précisé qu’il souhaitait faire de la résolution du CSNU condamnant les colonies israéliennes, adoptée le 23 décembre, «la base d’une initiative politique».
A cet égard, un outil crucial sera la conférence de Paris sur le processus de paix au Moyen-Orient, qui aura lieu le 15 janvier, a indiqué le responsable.
Cinq jours après cette dernière, Donald Trump entrera en fonction à la Maison Blanche et il a déjà annoncé la couleur le 28 décembre sur Twitter, en déclarant : «Reste fort Israël, le 20 janvier approche à grands pas !»
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou n’avait pas tardé à réagir, lui aussi sur le réseau social, remerciant le président élu américain pour sa «chaleureuse amitié» et son «soutien clair à Israël».
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