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Astana, nouvelle capitale pour la résolution de la crise syrienne ?

La Russie, l'Iran, la Turquie et la Syrie sont tombés d'accord pour que la capitale kazakhe accueille les pourparlers de paix de la crise syrienne. Si aucune date n'a encore été arrêtée, une première réunion est prévue vers la mi-janvier.

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a déclaré lundi 26 décembre qu'il était prêt a accueillir des négociations multilatérales sur le conflit syrien dans la capitale du pays, Astana. «Le Kazakhstan est prêt a accueillir toutes les parties pour des pourparlers à Astana», a t-il confié lors d'une visite à Saint-Petersbourg où il a rencontré Vladimir Poutine.

Le président russe avait expliqué vendredi 23 décembre, que la Russie, l'Iran, la Turquie, et le président syrien Bachar el-Assad étaient tombés d'accord pour que la capitale kazakhe devienne le lieu attitré pour les nouvelles négociations de paix en Syrie.

La mise en place d'un cessez-le-feu dans l'ensemble de la Syrie sera à l'ordre du jour de pourparlers entre le gouvernement syrien et l'opposition pour la première réunion, prévue mi-janvier à Astana.

Quelques jours auparavant, le 20 décembre, le ministre russe des Affaires étrangères avait estimé que la coopération trilatérale entre Moscou, Téhéran et Ankara était la plus efficace pour gérer le dossier syrien. Il avait annoncé en conséquence la création d’une feuille de route conjointe pour sortir de la crise. «Le format le plus efficace [pour gérer la crise syrienne] est celui que vous voyez aujourd’hui. Ce n’est pas une tentative de faire de l’ombre aux tentatives de nos partenaires, c'est seulement l’affirmation d’un fait» avait déclaré le ministre russe après une réunion avec ses homologues turc et iranien, à Moscou.

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