Pour le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, la solution à la vague d'attaques terroristes sans précédent qui frappe le continent européen est simple : l'ouverture à l'autre. «Nos valeurs, notre façon de vivre ensemble en liberté et notre ouverture sont nos meilleurs moyens de lutter contre le terrorisme», a en effet déclaré samedi 24 décembre le haut responsable européen cité par la presse allemande.
Quelques jours après l'attentat de Berlin commis par un Tunisien ayant débarqué en 2011 sur l'île italienne de Lampedusa, le Luxembourgeois a tenu à réaffirmer son soutien aux politiques d'accueil des migrants : «L'Europe doit continuer à offrir un abris aux personnes qui fuient des zones de guerres», a-t-il plaidé, en opposant cette idée à la «rhétorique d'exclusion» de certains hommes politiques européens.
Un certain nombre d'internautes ont réagi durement à ces propos de Jean-Claude Juncker sur le menace terroriste et la politique d'«ouverture» de l'Europe. Scandalisé, l'un d'entre eux a par exemple lancé sur Twitter : «Juncker est un fou dangereux».
«Juncker est fou et met les gens en danger», a tweeté un autre utilisateur du réseau social.
Un appel à l'ouverture des frontières, quelques jours après un attentat commis par un Tunisien
Lundi 19 décembre, un jeune ressortissant tunisien du nom d'Anis Amri a tué 12 personnes sur le marché de Noël de la capitale allemande, avant de parvenir à prendre la fuite en France puis en Italie sans être arrêté. Il a finalement été abattu par la police à Milan, le vendredi 23 décembre.
A l'issue de cette attaque meurtrière, les remises en cause de la politique migratoire de la chancelière allemande Angela Merkel (qui a permis l'entrée de plus d'un million de migrants dans son pays en 2015) avaient fusé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes avaient même appelé à la démission de la chef du gouvernement.