«Netanyahou a eu l'opportunité de mener des politiques qui auraient conduit à un résultat différent aujourd'hui», a déclaré à la presse le conseiller national adjoint pour les Communications stratégiques de Barack Obama, Ben Rhodes, alors que le Conseil de Sécurité des Nations Unies venait d'adopter une résolution réclamant l'arrêt de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens de Cisjordanie, vendredi 23 décembre.
Selon le responsable américain, dont le pays a décidé de s'abstenir durant ce vote, la colonisation s'est considérablement accélérée depuis 2011 – année durant laquelle Washington avait posé son véto contre une résolution similaire de l'ONU. Or, cet accroissement de la présence israélienne en terre palestinienne compromet la viabilité d'une «solution à deux Etats » (un Etat hébreu et un Etat palestinien), a regretté le haut fonctionnaire.
Cette politique coloniale est en grande partie imputable à Benyamin Netanyahou, celui-ci dirigeant le gouvernement israélien depuis mars 2009. A l'issu de la résolution onusienne condamnant la colonisation israélienne du 23 décembre 2016, le bureau de l'homme fort d'Israël n'a pas manqué d'exprimer sa déception et sa colère à l'égard de l'administration Obama, l'accusant de s'être s'«associée en coulisses» à la «ligue anti-israélienne» aux Nations Unies.
Lire aussi : Colonies israéliennes : Sissi s'accorde avec Trump pour un report du vote de l'ONU