Les appelés de l'armée israélienne amateurs de haschich seront moins sévèrement punis. Selon le général israélien Danny Efroni, en charge de la réforme du code pénal militaire, l'intention est d'«offrir aux soldats une chance de poursuivre leur service normalement, plutôt que d'être emprisonné et plombés par un casier judiciaire» de retour dans la vie civile.
Le dispositif ne concernera donc pas les soldats de métier, mais seulement les appelés. Les fautifs devront toutefois se soumettre à un test d'urine une fois par mois et observer une période de mise à l'épreuve d'un an.
Le Bureau du procureur militaire indique que selon ses statistiques, les règles strictes n'ont pas été efficaces jusque-là, estimant que le budget consacré à enquêter sur les affaires de drogues au sein de l'armée, 40 à 50 % du budget de la police militaire, serait plus efficace employé à la réhabilitation des soldats drogués. Le dispositif doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017.