Récoltant plus de 270 voix de grands électeurs, Donald Trump vient d'être officiellement désigné président des Etats-Unis par le Collège électoral. Le système américain repose en effet sur une désignation indirecte : après le vote des électeurs le 9 novembre dernier, ce sont les grands électeurs, théoriquement contraints de suivre l'avis de leurs électeurs, qui élisent le président des Etats-Unis.
Immédiatement, le futur vice-président de Donald Trump, Mike Pence, l'a félicité sur Twitter.
Ces derniers jours, des militants anti-Trump s'étaient pris à rêver d'un scénario coup de théâtre selon lequel, à la dernière minute, le Collège électoral aurait reporté ses voix sur une autre personnalité républicaine.
A peine élu officiellement, Donald Trump a réagi à l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, condamnant l'attaque d'un «terroriste islamique radical».
Echec des anti-Trump
Pour parvenir à leurs fins, les détracteurs du prochain président des Etats-Unis devaient arriver à convaincre 37 grands électeurs républicains d'abandonner leur candidat. En effet, ces derniers ne sont pas tenus de respecter le mandat qui leur a été confié. Cependant, il est extrêmement rare qu'ils fassent volte-face à la dernière minute.
La défaite a pris une tournure encore plus amère. Selon le décompte encore partiel des médias américains, les rares défections du 19 décembre ont été plus nombreuses dans le camp démocrate que dans le camp républicain.
Dans l'Etat de Washington par exemple, un tiers des 12 grands électeurs n'ont pas voté pour Hillary Clinton, qui l'avait pourtant emporté dans leur Etat il y a quelques semaines.