Le Conseil de sécurité a décidé lundi à l'unanimité, y compris la Russie qui soutient le gouvernement de Bachar el-Assad, de déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils.
L'adoption de cette résolution, proposée par la France, marque le premier signe d'unité depuis des mois entre les grandes puissances mondiales aux prises avec un conflit qui a déjà fait plus de 310 000 morts depuis mars 2011.
François Hollande a salué l'adoption lundi 19 décembre d'une résolution «qui doit enfin permettre le plein respect du droit international humanitaire» en Syrie «après tant de manœuvres dilatoires et d'obstruction».
Il a ajouté que ce vote devait également «ouvrir la voie au cessez-le-feu» et à la négociation de la «solution politique qui sont tant attendus par le peuple syrien et l’ensemble de la communauté internationale».