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Martin Schulz veut mener la croisade contre les fausses informations au niveau européen

Le combat contre les fausses informations ne doit pas être mené qu'au niveau national, mais faire l'objet d'une coopération internationale au sein de l'UE a estimé Martin Schulz, qui a aussi suggéré des sanctions pour les réseaux sociaux.

Le président du Parlement européen a rejoint les rangs des combattants des «fake news», articles diffusant de fausses informations sur les réseaux sociaux, afin de générer des clics ou de poursuivre des intérêts politiques. Parlant de «subversion de la démocratie», la réponse à adopter devrait être, selon lui, de «nature européenne et pas seulement nationale», a-t-il déclaré dans un entretien donné au journal allemand Süddeutsche Zeitung

Martin Schulz a estimé que ces fausses informations mettaient en danger les droits des individus et qu'il soutenait «la protection des victimes par des moyens judiciaires». Il a notamment proposé que Facebook mette en place un service de veille 24h/24 afin que ces fausses nouvelles puissent être signalées et supprimées. Des sanctions financières pourraient alors être prononcées si le réseau social ne prenait pas ses dispositions rapidement. 

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«Facebook ne doit pas être qu'une machine à faire de l'argent [...] la grande fréquentation des réseaux sociaux induit une grande responsabilité de leur part», a affirmé Martin Schulz.

Ces déclarations interviennent quelques jours après la proposition du président du SPD allemand Thomas Oppermann, visant à infliger une amende de 500 000 euros à Facebook si une fausse information n'était pas supprimée dans un délai de 24 heures. Le réseau social a quant à lui fait savoir qu'il confierait cette tâche à des organismes en partie financés par le milliardaire George Soros

Le combat contre les fausses informations a émergé après l'élection de Donald Trump en novembre dernier, certains arguant que la forte diffusion d'articles contenant des erreurs patentes aurait contribué à la victoire du candidat républicain. Certains analystes comme Guillaume Champeau voient dans cette volonté de distinction entre les bonnes et les mauvaises nouvelles un danger pour la démocratie. 

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