Les forces de Damas ont quitté précipitamment la ville antique de Palmyre, offrant la possibilité au groupe Etat islamique de se saisir des équipements de guerre laissés sur place, a affirmé le 13 décembre le Pentagone.
Les djihadistes ont repris Palmyre le 11 décembre à la faveur d'un assaut sur les positions gouvernementales, neuf mois après en avoir été chassés par l'armée du président Bachar al-Assad, appuyée par les bombardements aériens de l'allié russe.
Les troupes de Damas ont quitté la cité antique «très rapidement», a déploré un porte-parole du Pentagone, Jeff Davis. D'aucuns pourraient «certainement faire valoir l'argument selon lequel le régime, soutenu par la Russie, était si focalisé sur Alep qu'il a oublié de regarder dans le rétroviseur», a poursuivi le capitaine de vaisseau. L'opération était «probablement l'une des contre-attaques les plus significatives que nous ayons vu de la part de l'Etat islamique», a-t-il reconnu.
«En conséquence, Daesh a pris tout le matériel laissé sur place par le régime. Cela pourrait comprendre des véhicules blindés, de l'artillerie.»
De son côté, Moscou a déploré le 12 décembre l'absence de coopération militaire avec les Etats-Unis, conduisant selon le Kremlin à la perte de Palmyre, que les djihadistes avaient prise une première fois en mai 2015.
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