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«C'est la Russie !» : Quand la CIA se fait troller sur Twitter dans des proportions épiques

L'agence de renseignement et le parti démocrate sont en passe de devenir un «meme» à part entière avec leurs accusations incessantes de piratage russe. La créativité des internautes pour les railler ne connaît pas de limites.

Alors que CIA et le parti démocrate accusent sans relâche la Russie et Vladimir Poutine d'avoir influencé les élections présidentielles américaines – sans encore avoir avancé de preuves si cela a encore de l'importance – les internautes, qui ne laissent rien passer, ont redoublé d'ingéniosité pour les tourner en dérision. Le hashtag #RussianHack a tout emporté sur son passage, surtout la fierté des démocrates et de la fameuse agence de renseignement.  

La première salve de la twittosphère passe inévitablement par les innocents animaux, trop content d'avoir un bouc émissaire à accuser pour leurs méfaits. 

La presse et le parti démocrate en ont pris aussi pour leur grade. Les internautes se demandent comment les Russes ont réussi à berner Donna Brazile, alors présentatrice sur CNN, pour qu'elle fournisse à l'avance les questions du débat à Hillary Clinton. 

Ils s'amusent aussi des preuves irréfutables que pourrait bientôt présenter la chaîne américaine pour convaincre ses téléspectateurs de la culpabilité du président russe : «Cher CNN, nous avons piraté les élections. Signé Vladimir Poutine.»

D'autres mettent en garde plus sérieusement contre ce qu'ils estiment être de la propagande, affirmant qu'elle met en danger la démocratie.

La fondation Clinton, au cœur de nombreux scandales, n'est pas épargnée avec une photo du président russe faisant un clin d'œil :«Si j'avais voulu influencer la politique américaine... j'aurais fais un don à la fondation Clinton.» 

Hillary Clinton ne sort pas non plus indemne de la bataille. Dans un message, une internaute se demande si les Russes sont parvenus à pirater le cerveau de la candidate malheureuse pour qu'elle détruise ses téléphones à coup de marteau.

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De sérieux doutes existent sur le bien-fondé des accusations de la CIA, particulièrement après que l'organisation qui supervise les 17 agences de renseignement aux Etats-Unis (l'ODNI) ou encore le FBI ont fait savoir qu’ils ne partageaient pas son point de vue. 

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