Le FSB affirmé sur son site avoir déjoué un complot de services de renseignements étrangers qui planifiaient des cyberattaques contre le système financier russe. Plusieurs grandes banques et des dizaines de villes russes risquaient d'être les victimes de ces potentielles attaques.
Les piratages pourraient commencer le 5 décembre et être accompagnés par une importante campagne de spam, de même que par des publications à caractère provocateur sur la crise du système financier russe, la faillite et la révocation des licences des principales banques du pays.
Le FSB a déjà pris des mesures pour neutraliser ces menaces. La banque centrale de Russie a été informée de ces attaques potentielles et coopère avec le renseignement russe.
Ces informations ne semblent pas avoir alarmé le ministère russe des Finances qui qualifie la situation de stable. Il estime que les banques russes sont «bien préparées» à ce type d'éventualités. Quant à celui des Communications, il s'est dit sur ses gardes, prêt à faire face à cette menace et a tenu des réunions d’urgence pour donner des directives aux banques sur la façon de parer ces cyberattaques potentielles.
Lire aussi : Le FBI aurait piraté 8 000 ordinateurs dans 120 pays en un seul mandat
Le FSB a pu établir que des serveurs et des centres de commande pour lancer ces cyberattaques se trouvaient aux Pays-Bas et qu'ils appartenaient à l’hébergeur ukrainien BlazingFast. Son représentant a déclaré qu'il entendait ces informations pour la première fois, mais a reconnu que la société avait beaucoup de clients, dont une partie pouvait se livrer à des activités illégales.