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Pour le nouveau leader du UKIP, «Poutine et Assad sont nos amis contre le terrorisme»

Paul Nuttall, nouveau chef du UKIP, n'a pas hésité à dénoncer le soutien britannique aux rebelles syriens et s’est dit favorable à une coopération avec Vladimir Poutine et Bachar el-Assad.

«La Grande-Bretagne s’est trompée en aidant les soi-disant rebelles [syriens]», a déclaré Paul Nuttall qui a été élu à la tête du Parti britannique pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) le 28 novembre.

Le nouveau président du UKIP estime également que le président russe Vladimir Poutine et le président syrien Bachar el-Assad sont du côté du Royaume-Uni dans la lutte conte le terrorisme. Il assure ne pas être «un fan» de Vladimir Poutine mais soutient l’opération russe en Syrie. Selon lui, Bachar el-Assad ne constitue pas «une menace pour le monde équivalente au terrorisme islamiste».

Ces déclarations interviennent une semaine après ses commentaires, selon lesquels le président russe «prend de bonnes décisions dans plusieurs régions [du Moyen-Orient].» 

Quid de Donald Trump ?

Contrairement à son prédécesseur Nigel Farage, Paul Nuttall n’envisage a priori pas d'étroites relations avec le président américain Donald Trump. «Je n’ai jamais soutenu Trump lors de sa campagne et certains de ses propos ont été épouvantables et je continue de le penser», a-t-il déclaré après son discours en arrivant à la tête du parti.

Néanmoins, Paul Nuttall affirme qu’une «relation spéciale peut prospérer» entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avec le temps, Donald Trump étant partisan du Brexit.

Le troisième chef de l’UKIP

Le nouveau chef du parti UKIP, 39 ans, a été élu le 28 novembre. Il prendra les rênes du parti trois mois après la démission express, en septembre, de Diane James.

Lire aussi : L'admiration du nouveau leader de l'UKIP pour Vladimir Poutine suscite la polémique au Royaume-Uni

Paul Nuttall a déjà suscité la polémique, notamment à cause de son appel à un référendum pour limiter l’avortement, de son scepticisme quant au changement climatique et de sa conviction que la lutte pour les droits LGBT était «une vraie blague».