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Moscou présente de nouvelles preuves de l’utilisation de gaz moutarde contre les civils à Alep

Le ministère de la Défense russe a publié une série d'éléments nouveaux prouvant que les terroristes avaient utilisé des armes chimiques lors de leurs attaques contre les civils à Alep en septembre dernier.

«L’analyse du contenu des munitions [utilisées par les terroristes début septembre dernier à Marat-Um-Haoush, près d'Alep], menée grâce à un spectromètre portable à infrarouge a prouvé la présence d'agents chimiques du gaz moutarde. Nous avons pris un échantillon de 20 millilitres. Ensuite, nous avons rendu étanche l’obus et l’avons envoyé au Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie pour un examen plus profond», a fait savoir le représentant des troupes russes de la Défense radiologique, chimique et biologique.

L’obus examiné s'est révélé être une douille artisanale de 240 millimètres avec un tuyau de remplissage dans le bloc arrière. La capsule contenait entre 0,5 et 1,5 litres d'un liquide huileux noir - de toute évidence un élément chimique.

L’attaque chimique contre les civils a visé en septembre dernier la zone contrôlée par les troupes gouvernementales, à Marat-Um-Haoush. Environ 40 personnes en ont été victimes. Les médecins ont trouvé chez tous ces blessés des symptômes d’empoisonnement au gaz moutarde.

Les experts russes avaient déjà présenté les résultats de leur analyse d'obus lancés par les terroristes près d'Alep. Le 21 novembre, ils avaient trouvé des obus contenant du phosphore blanc et du gaz chloré dans le quartier 1070 d’Alep.

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