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Moscou a découvert des preuves de l’utilisation d'armes chimiques par les terroristes à Alep

La Défense russe a annoncé que ses experts avaient trouvé des obus non explosés tirés par les terroristes lors de bombardements contre la population civile dans les zones contrôlées par Damas.

«Lors des travails de reconnaissance dans la zone 1070, le sud-est d’Alep, les officiers du centre d'étude des unités de protection radiologique, chimique et biologique ont découvert des preuves confirmant l'usage d'armes chimiques par les terroristes contre les civils et l'armée syrienne», a fait savoir le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

Au moins deux militaires syriens ont été tués et plusiuers dizaines de civils blessés dans l’attaque menée fin octobre par les extrémistes dans le sud-est d'Alep. Les experts russes ont notamment trouvé des traces de chlore et de phosphore blanc.

En parcourant le territoire, les militaires russes ont trouvé des munitions non explosées, chargées de substances toxiques et ont prélevé des échantillons du sol dans la zone de leur utilisation.

«L'analyse immédiate effectuée dans un laboratoire mobile a montré que les munitions ont été probablement chargées en chlore et en phosphore blanc», a précisé Igor Konachenkov.

Le 30 octobre, des obus contenant des gaz toxiques ont été lancés par des combattants rebelles sur le district d'al-Hamdaniya, à Alep, contrôlé par les forces gouvernementales, a rapporté le média d'Etat syrien Sana. Si ce dernier n'a pas dressé de bilan humain, la chaîne pan-arabe Al-Mayadeen a affirmé qu'au moins deux personnes avaient péri dans cette attaque, tandis que 40 autres souffriraient de problèmes respiratoires après avoir inhalé le gaz libéré par les obus.

L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est déclaré «horrifié» et «choqué» par les bombardements lancés sans discrimination par des groupes armés sur des quartiers civils dans l'ouest d'Alep.